Double Date with Death (DDWD) est un groupe de rock psyché mené par Vincent Khouni et Julien Simard. Dans un étonnant mélange qui lie une sensibilité résolument punk à une esthétique se plaçant entre le psych enfumé des années 70 et le rock contagieux des Strokes, le son de DDWD est tout cela sans s'y réduire. Sur scène, le quatuor aux mélodies accrocheuses et riffs tonitruants transporte le public par sa fougue et son énergie explosive. Si leurs mélodies peuvent parfois rappeler un Beach Fossils qui aurait beaucoup jammé avec Brian Jonestown Massacre et My Bloody Valentine, leurs textes, pour leur part, évoquent à la fois l’efficacité de Jonathan Richman et l’alternance de beauté et de critique sociale de Prévert.
Enregistré au Pantoum en 2018 en collaboration avec le réalisateur de renom Guillaume Chiasson et sorti en janvier 2020, leur précédent album, L’Au-Delà, s’est vu recevoir un accueil chaleureux du public et des médias, tant au Québec qu’à l’international (il a d’ailleurs été distribué par Howlin’ Banana en Europe et Resurrection Records aux États-Unis). S’inscrivant dans vague art rock déferlant sur la scène alternative montréalaise, cet opus a reçu une nomination dans la catégorie album rock de l’année au GAMIQ 2020, a reçu d’importantes mentions (BrooklynVegan, Les Inrocks, Magic, Le Devoir, Le Journal de Montréal, URBANIA, Canadian Beats, entre autres) et compte plus de 145 000 streams sur Spotify. Motivés, déterminés et définitivement passionnés, ceux qualifiés par Le Devoir de « hérauts d’un rock garage psyché ayant atteint l’équilibre entre une énergie quasi punk et des mélodies sucrées » ne reculeront devant rien.
Portraits, leur troisième long jeu composé de 10 pièces art-rock réalisé par l’as de la console Guillaume Chiasson (Bon Enfant, Ponctuation), est paru le 17 mars 2023. Avec cette proposition plus indie et moins garage que la précédente, mais toujours 100% franco, la formation diminue l’intensité d’un cran pour laisser les mélodies et les paroles briller à plein régime. Pour cet album, le quatuor a eu le luxe d’expérimenter avec de nouveaux instruments et de laisser libre cours à sa créativité. Le synthétiseur Jupiter 4, par exemple, a permis d’ajouter la sonorité enfantine recherchée sur la pièce Jouets. Construit à coups d’élans créatifs, chaque morceau raconte une petite histoire et l'opus regorge de références à des œuvres cinématographiques cultes, notamment The Shining de Stanley Kubrick (Labyrinthe), Toy Story (Jouets) et Big de Penny Marshall (Grand).
