JACK LAYNE

 
 
 
 

Grand amoureux des sons et de la poésie depuis l’âge du berceau, Jack Layne a toujours su qu’il voulait s’exprimer à travers la musique. Il l'a fait tout d'abord dans le folk, avant d'être happé par la force du rap. S’il a grandi à Petite-Vallée en Gaspésie, à deux pas du fleuve, maintenant âgé de 24 ans, il évolue désormais à Montréal. Beatmaker et passionné des mots, il livre des textes fougueux, tantôt mélodiques, tantôt revendicateurs, mélangeant aisément l’humilité à l’audace, l’antiphrase à la métaphore, mais surtout, il laisse la musique faire son chemin à sa manière. Lors de son récent parcours, en plus de ses cours à l'École nationale de la chanson à Granby, il a eu la chance de partager la scène avec des artistes tels que Fouki, Clay & friends et Souldia.

Après avoir sorti deux simples forts prometteurs en 2021 (Le pas lourd et On Lock), c’est en février 2022 que Jack Layne dévoile son tout premier EP, L'art du commun Vol.1, une collection de six morceaux hip-hop où il signe lui-même textes, rythmes et réalisation. Il y sollicite l’apport de QuietMike (Le pas lourd) et de Louis-Jean Cormier (Trop de mots), en plus d’une équipe de musiciens chevronnés (Charles Robert-Gaudette (basse), Léo Minville (batterie), Lizann Gervais et Lyne Allard (violons), Élizabeth Giroux (violoncelle), Louis Plouffe (saxophone) et Marilou Bouchard (trompette)). Avec ce micro album, celui qui mélange habilement douceur, engagement et humour illustre ses combats du quotidien, en phase avec les défis des deux dernières années: « Aussi ardues et hors du commun furent-elles, ces années sombres ont fait sortir le meilleur comme le pire du grand orchestre désaccordé que forme la société »

Puis, c’est le 24 février 2023 que paraît L’art du commun Vol.2. Bouclant la boucle d’un ouvrage d’abord pandémique, puis post-pandémique, L’art du commun, Vol.2 dépeint le cheminement du rappeur montréalais, ses expériences personnelles et son rapport à la solitude au quotidien. Suivant l’essence du premier extrait du EP, Mardi soleil, ce volume final se veut une reconstruction, de l’artiste tout comme de la société dans laquelle il évolue. Il y embrasse le renouveau avec optimisme et résilience. Pour lui, l’art du commun, c’est l’action quotidienne de s'unir avec nos semblables malgré nos différends, et ce, même dans les tempêtes les plus sombres. C'est l'art de vivre au pluriel, l'art que nous pratiquons tous: celui d'aimer. Si le hip-hop y est mis de l’avant, il a voulu pousser ses instincts musicaux au maximum, en y incluant des influences folk, soul et funk.

 
 
 
 

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